Les origines et les conséquences du stress chez le cheval

prendre en charge le stress

Le cheval à l'état sauvage, est un animal de troupeau, qui broute à longueur de journée et surveille son environnement pour fuir les éventuels prédateurs. On comprend donc mieux, que notre cheval domestiqué, qui vit dorénavant en sécurité dans son box ou au prè, qu'on monte et travaille en carrière ou en manège, qu'on transporte lors de concours, et qu'on isole parfois de ses congénères, puisse éprouver un sentiment de stress, bien différent et plus compliqué à gérer que celui qu'il éprouve à l'état naturel.

De plus, comme tous les êtres vivants, le cheval est un animal d'habitudes. Par conséquent, changer d'écuries ou d'alimentation, devoir faire sa place dans un nouveau troupeau, sont aussi des facteurs de stress dont l'intensité dépendra du tempérament du cheval et de sa capacité à s'adapter.

Évidemment, plus la situation à l'origine du stress dure dans le temps ou se répète, plus elle crée des tensions dans l'organisme, qui auront des conséquences sur la santé de l'animal.

Le stress du cheval à l'origine de troubles du comportement et de maladies

Revenons sur le stress en milieu naturel, le cheval est en alerte, son cerveau travaille plus vite, ces muscles et la pression sanguine s’accélèrent pour permettre à l'animal de concentrer son énergie sur la fuite. Dans leur mode de vie en captivité, le stress est de nature différente et l'animal ne peut pas fuir, engendrant ce qu'on appelle communément du mauvais stress. Les résultantes sont la fatigue, qui va s'accompagner d'une baisse de performance, et affecter le système immunitaire en touchant différents organes comme la peau, l'estomac, les intestins.

Il n'est donc pas étonnant que les manifestations les plus répondues sont des troubles du comportement comme le TIC à l'ours, le cheval se balance d'un pied à l'autre dans son box, ainsi que les problèmes gastriques, les ulcères, voir certaines coliques.

Le stress du cheval en concours

Le cheval va subir plusieurs types de stress lors d'un concours, le transport, un changement d'alimentation et d'environnement, un travail intensif pour lequel il est plus ou moins bien préparé, sans oublier le stress transmis par le cavalier et qui peut conduire à donner à l'animal des ordres de manière confuse : raideur du dos et du bassin, durcissement de la main. Le fait que le cheval ne comprenne pas ce qu'on attend de lui va augmenter son état de stress et bien entendu affecter ses performances.

Enfin, un autre risque encouru, bien moins répandu, fort heureusement, est le coup de sang. Il arrive le plus souvent aux chevaux sous-entraînés auxquels on demande un effort violent.

En d'autres mots, pour diminuer les facteurs de stress, il est préférable de bien préparer l'animal et de reproduire autant que possible des conditions de vie proches de ses besoins physiologiques. Les aliments complémentaires comme equi-stressless peuvent aussi constituer des aides précieuses dans certaines situations, notamment à l'approche d'un concours ou d'un changement d'écuries.

traiter le stress